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Exposition "Mythologies du quotidien" Jean Hélion

JEAN HÉLION

Solo show

22 MARS, 2024
 

PARIS

35 AVENUE MATIGNON 
75008, FRANCE 

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A partir du 22 mars 2024, le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris organise une exposition rétrospective de l’oeuvre de Jean Hélion (1904-1987). En écho à cet évènement culturel exceptionnel, la galerie Dumas + Limbach - Fine Art est heureuse d’annoncer son exposition temporaire « Mythologies du quotidien » dédiée aux vingts dernières années de l’artiste français. 

Hélion est émerveillé par le spectacle de la vie. Son intérêt se porte vers le quotidien, qu’il magnifie et cultifie.

 

Pour celui qui rêvait « d’une chapelle Sixtine en costumes et formes d’aujourd’hui» , les marchés et scènes de vie s’imposent comme des sujets de premiers choix. Une mythologie du quotidien s’élabore ainsi au travers de ses réalisations. Les poissons d’un étalage, les joueurs de billards, les homards, les amoureux au détour d’un carré d’herbe, tout ce qui peut s’apparenter à la banalité de nos vies devient propice à la légende son art.

 

Jean Hélion sélectionne « Témoins et acteurs de cette fresque moderne » dont il se fait le bâtisseur.

 

Au cours des années 1970 les espaces publics, l’univers des marchés, et les Puces de Saint-Ouen, retiennent toute son attention. La diversité chromatique de ces lieux lui octroie une grande liberté dans l’usage des tonalités.

JEAN HÉLION

Le Marché, 1976

Aquarelle, pastels, fusain et gouache sur papier monté sur toile

Sans cadre : 73 cm x 110 cm
Encadré: 90 cm x 125 cm

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JEAN HÉLION 

Le billard, 1976

Pastel sur papier coloré marouflé sur toile

Sans cadre : 75 cm x  109 cm
Encadré : 89 cm x 123 cm

Pour celui qui est reconnu grâce à l’abstraction et à son appartenance au courant Abstraction-Création, nous aurions pu entrevoir ce retour au figuratif paradoxale, dépourvu de sens ou de cohésion conceptuelle.

Mais il n’en est rien. Hélion va à contre sens des désidératas du marché, de l’avis des galeristes et des attentes de ses plus fidèles collectionneurs.

 

En 1934, en raison du dogmatisme de ses membres, tous hostiles à une quelconque allusion figurative, (notamment Auguste Herbin), Hélion quitte Abstraction-Creation.

JEAN HÉLION 

Le dernier acte , 1982

Acrylique sur toile

Sans cadre : 199,5 x  154 cm

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En 1946, à son retour en France, il abandonne définitivement l’abstraction au profit d’une peinture résolument figurative. La pratique du dessins devient fondamentale. Après 1968, le peintre réussit finalement la synthèse de sa géométrie abstraite et de sa figuration. Ses oeuvres explorent les rituels qui lui sont contemporains et les mythes fondateurs qui forment alors l’imaginaire collectif. Il souhaite évoquer ce qui se cache dans nos actions de la vie quotidienne. Venant d’une certaine manière faire dialoguer les mythologies antiques avec celles de son temps. Concrètement, dans  “Couple au Jardin des Tuileries" et "Monument sur l’Herbe”, il isole les personnages emblématiques de la vie moderne : les couples qui s’étreignent et s’embrassent deviennent ainsi des figures du désir, de l’amour.

JEAN HÉLION 

Couple au jardin des Tuileries, 1972

Aquarelle, pastels, fusain et gouache sur papier

Encadré : 69 cm  x  83 cm

"Redessiné. Le dessin peut se charger d’énormément de sens. Dessiner longtemps. Que chaque élément principal (bras, jambe, tête) et chaque élément de détail (plis, doigts, nez) et chaque fragment (sourcil, bouton, paupière, ongle) soit placé, rythmé, ordonné, chargé ” 

Citation de Jean Hélion (24 oct. 1947)

Jean Hélion (1904-1987), né Jean Bichier, entame son parcours scolaire par des études d’architecture à Paris et démontre simultanément un vif intérêt pour la poésie. Il se tourne vers la peinture en 1923. Il passe alors beaucoup de temps au Louvre, où il étudie en particulier Champaigne et Poussin. En 1925, grâce au collectionneur Georges Bine, il se consacre entièrement à la peinture.

Peintre français au parcours artistique complexe, il contribua notamment à l’introduction de l'art abstrait aux Etats-Unis. Il privilégie dans un premier temps le volume, le mouvement et le rythme, et se lie à Mondrian, Léger puis Calder. C'est au contact de peintres comme Joaquin Torres Garcia et Perre Créixams que l'artiste découvre le cubisme en 1926. Jean Hélion tient sa première exposition en 1932 à l'occasion de laquelle il présente très majoritairement des abstractions. Après un premier séjour aux Etats-Unis, en 1932, il devient l’un des acteurs majeurs de l’abstraction, à la fois théoricien et praticien. Il expose alors à NewYork.

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Jean Hélion

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