
JEAN MIOTTE
Février 2025
Solo Show
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PARIS
35 AVENUE MATIGNON
75008, FRANCE
Dumas+Limbach a le plaisir de présenter « Jean Miotte, Sollages du geste », une exposition monographique présentée au sein de notre galerie parisienne. A cette occasion, nous dévoilerons des œuvres emblématiques du peintre français Jean Miotte.

Jean Miotte est né à Paris le 8 septembre 1926.
Issu d’un milieu modeste, il grandit dans la banlieue parisienne, immergé dans une époque marquée par les bouleversements sociaux et politiques des années d’avant-guerre. Enfant curieux et rêveur, il développe rapidement une passion pour le dessin et la musique, trouvant dans la création un refuge et une forme d’évasion.
Dans les années 1940, alors que la guerre bouleverse son quotidien, Jean Miotte commence à peindre en autodidacte. Son travail est d’abord influencé par le cubisme et le surréalisme, avant qu’il ne s’oriente vers une abstraction plus gestuelle, inspirée par la danse et le mouvement.
En 1957, il expose pour la première fois à Paris, recevant un accueil prometteur. L’année suivante, il découvre New York, où l’effervescence artistique de l’Expressionnisme abstrait a un profond impact sur lui. Cette rencontre avec l’art américain le pousse à affiner son style, libérant davantage ses gestes, privilégiant de grandes étendues de couleurs et la dynamique du mouvement.
Dans les années 1960, Jean Miotte s’impose comme une figure majeure de l’abstraction lyrique, exposant régulièrement en Europe, aux États-Unis et en Asie. Pourtant, l’artiste reste en quête perpétuelle, refusant de se laisser enfermer dans un style figé. Sa peinture évolue sans cesse, guidée par une recherche constante de liberté et d’intensité.
« Le mouvement, c’est ma vie », dit-il.

JEAN MIOTTE
Tâche Solaire, 1980
Acrylic on canvas
66 x 102 cm
Centrées sur l’énergie du geste, les œuvres de Jean Miotte sont un manifeste de l’abstraction lyrique. L’artiste ne cherche pas à représenter, mais à traduire, à travers la dynamique de la ligne et l’explosion de la couleur, les mouvements intérieurs qui l’animent : chaos, tension, réconciliation. Le geste devient langage, porteur d’une émotion brute et universelle.
Le tournant décisif de sa carrière survient à la fin des années 1950, lorsque son style s’affirme pleinement et trouve un écho majeur sur la scène artistique internationale. Ses œuvres sont bientôt exposées non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis et en Asie, où leur puissance expressive suscite un vif intérêt.
Dans son abstraction en apparence libre et spontanée, Miotte se distingue par l’intensité et la précision de son geste. Il s’inscrit dans la tradition européenne de l’abstraction lyrique, tout en développant un langage pictural profondément personnel, en constante évolution.

JEAN MIOTTE
Allegro II, 1983
Acrylique sur toile
92 x 74 cm

JEAN MIOTTE
Frontière, 1983
Acrylique sur toile
106,5 x 124,5 cm

JEAN MIOTTE
Minuit, 1978
Acrylique sur toile
162,5 x 114,5 cm
L’adolescence de l’artiste se déroule dans le Paris occupé. En conséquence, Jean Miotte développe une véritable hostilité envers toutes les formes d’embrigadement et d’effet de groupe. Ce besoin de liberté semble se retrouver dans le mouvement, une notion qui sera au cœur de toute son œuvre. Cette passion remonte à sa jeunesse, nourrie par son intérêt pour la danse, la musique et le théâtre. Bien plus qu’une simple source d’inspiration, le mouvement devient un véritable langage, un moyen de traduire sur la toile l’énergie du monde et les rythmes de la vie.
Ses peintures ne sont pas des récits figés, mais des compositions où la ligne et la couleur dansent, s’affrontent et vibrent. Miotte cherche à capturer l’énergie du geste, non pas en le représentant, mais en le vivant directement sur la toile. Cette dynamique lui permet de se libérer des formes classiques de l’abstraction, développant un vocabulaire plastique personnel, inspiré par le corps en mouvement.
Dans les années 1970 et 1980, son art dépasse les frontières de l’Europe et trouve un écho important en Asie, où son approche gestuelle et intuitive entre en résonance avec les sensibilités artistiques locales. Ses œuvres, empreintes de tension et de libération, reflètent un dialogue entre tradition et modernité, faisant de Jean Miotte l’une des figures majeures de l’abstraction d’après-guerre.
« Je me passionne pour la danse et la chorégraphie. Je rêverais d’une synthèse magnifique de la peinture, de la musique et de la chorégraphie. »
Citation de Jean Miotte
